Jusqu’à récemment, en France et dans les autres pays à ressources élevées, l’allaitement au sein était contre-indiqué pour les mères vivant avec le VIH. Cet allaitement est désormais rendu possible grâce aux traitements antirétroviraux, sous condition de charge virale indétectable au long cours (HAS 2024).
Dans les suites des recommandations HAS publiées en 2024 pour la prévention et la prise en soin des personnes vivant avec le VIH, le groupe en charge du chapitre « Grossesse et VIH : désir d’enfant, soins de la femme enceinte et prévention de la transmission mère-enfant », avait proposé la mise en place d’un observatoire autour de l’allaitement maternel.
Cet observatoire, LACTAVIH, est désormais opérationnel et a pour mission dévaluer la sécurité de l’allaitement par des mères vivant avec le VIH, de décrire le nombre et les caractéristiques des mères vivant avec le VIH en France qui pratiquent l’allaitement au sein, et de décrire d’éventuels cas d’infection du nourrisson lors de cet allaitement.
Afin de permettre un recueil exhaustif, l’observatoire s’appuie sur un mode de déclaration simplifiée des cas par les praticiens (infectiologue, obstétricien, pédiatre, médecin généraliste ou sage-femme) via une plateforme certifiée sécurisée.
La fiche de déclaration se trouve sur le site de l’ANRS MIE ainsi que, entre autre, la note d’information aux participantes et une fiche synthétique à destination des praticiens.
► Télécharger la fiche de déclaration
L’intégration des données concernant la mère et son enfant dans l’observatoire Lactavih sera réalisée via une plateforme numérique sécurisée.
Les données sont ensuite anonymisées et transcrites dans la base de données de l’observatoire Lactavih qui sera centralisé à l’unité de recherche clinique (URC) Paris Nord Secteur Ouest situé à l’hôpital Bichat – Claude-Bernard AP-HP.
Le suivi de l’enfant se fera jusqu’à 3 mois après le sevrage complet de l’allaitement au sein