C’est ce que préconise l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales) et l’IGA (Inspection générale de l’administration) dans un rapport daté de juillet 2013 et publié officiellement en février 2014. Dans ce document intitulé « Pistes d’évolution de la réglementation des soins de conservation », les deux institutions proposent que « le VIH et l’hépatite soient retirées de la liste des maladies pour lesquelles la pratique des soins funéraires est interdite ». Cette interdiction est en vigueur depuis 1986. Par ailleurs, elles recommandent que les soins funéraires soient pratiqués uniquement dans « les lieux dédiés que sont les chambres mortuaires et les chambres funéraires ».

Pour le Conseil National du Sida (CNS) « aucun argument scientifique ne peut justifier que soient prises des dispositions dérogatoires au droit commun en matière de soins de conservation sur la seule base de l’infection par le VIH avérée ou supposée de la personne défunte, dès lors que les précautions universelles sont pleinement appliquées ». Et « que les mesures d’interdiction constituent une discrimination subie par les personnes infectées par le VIH ainsi que par leurs proches et soulèvent une incompréhension très large des acteurs de la lutte contre le VIH/sida ».

Lire le rapport de l’Igas et de l’Iga.
Lire l’article du CNS.

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